du bist was du holst
tu es ce que tu prends / ce que tu attrapes / ce que tu vas chercher / ce que tu as dit ou entendu / ce que tu as dansé / ce que ton corps a imprimé /
ce que tu as copié juste en le voyant / ce que tu as cru voir et déjà adapté
- 2016
du bist was du holst
spectacle, danse, documentaire
1h
À travers une galerie de portraits faite de gestes, d’états et de paroles, la chorégraphe Claire Dessimoz ouvre un nouveau cycle de recherches sur la superposition mouvement-voix. Casque sur les oreilles, la danseuse entend un montage de conversations enregistrées qu’elle restitue, au filtre de sa voix et de son corps. La partition chorégraphique entre en résonance ou s’émancipe de ces témoignages répétés.
Tanzfestival Winterthur. 22.11.19
Printemps de Sévelin, Sévelin 36 Lausanne
. 11.03 - 12.03.17
Théâtre de l'Usine Genève. 15.12 - 17.12.16
DU BIST WAS DU HOLST explore les notions de mémoire corporelle, de mimétisme comportemental et de conditionnement social : le corps reprend des mouvements vus, connus - traces de gestes intimes ou de postures communes aux corps qui nous entourent.
Avec DU BIST WAS DU HOLST, la chorégraphe puise dans ses archives, autant de matières accumulée souvent arbitrairement ou inconsciemment. Triées, classées, conservées dans le passé, ces archives peuvent être rouvertes à tout moment.
DU BIST WAS DU HOLST raconte l’histoire fragmentée et implicite de l’absorption et de l’appropriation de ces influences dont les corps et les êtres se font les éternels vecteurs et témoins.
« La chorégraphe Claire Dessimoz entame ici une recherche sous la forme d’une exploration archéologique dans l’histoire et la mémoire du corps. du bist was du holst est une fouille spéléologique et phénoménologique dans les méandres du soi et dans les généalogies dont sont empruntes nos existences corporelles et sonores. Conçu sous la forme d’une double partition, du bist was du holst est constitué d’une multitude de fragments aussi anecdotiques qu’un geste de main dans les cheveux et aussi importants qu’un manifeste politique. Cependant le solo intègre dans sa substance la diversité de ces archives pour les restituer sur un pied d’égalité aussi mouvant et imprévisible que la vie. » Laurence Wagner, alors directrice du théâtre de l’Usine