GRAND MIROIR explore la fragilité et le courage de sortir d’un paradigme structuré par le jugement en recherchant des langages instables : un chant qui vacille, des poses oscillantes entre le cat walk et le pyjama party solitaire, quelques minutes exutoires et wanna be de hip hop, …
GRAND MIROIR utilise plusieurs langages comme le chant, le dialogue avec le public, la danse ou la récitation de textes sans jamais être à la recherche de la maîtrise ou du virtuose.
GRAND MIROIR est une exploration précaire des innombrables manières possibles d’être «soi-même», une invitation à déconstruire le sérieux avec lequel on envisage nos postures sociales dans le but de se concevoir comme plus labiles.
GRAND MIROIR est porté par une interprète qui ne cesse de changer de casquette pour voir ce que ça fait, ce que ça donne, comme si elle était seule dans sa chambre, devant ces grands miroirs qu’arborent les chambres d’ado dans les films. C’est un personnage un peu désinvolte, un peu joueur, mais conscient qu’il est en train d’être regardé et probablement jugé.
GRAND MIROIR propose d’embrasser le doute et le questionnement : L’assurance et les certitudes, ne font-elles pas partie de postures sociales valorisantes ? Est-ce que l’affirmation de l’incertitude et la croyance dans les tentatives peuvent constituer un pacte social et éthique collectif ?
Dans GRAND MIROIR, l’interprète s’expose en étant constamment dans la tentative, en essayant plusieurs versions de lui-même sans valoriser ou dévaloriser une tentative par rapport à une autre.
GRAND MIROIR est le solo d’une personne qui s’essaie à une multitude de genres, de postures sociales et de représentations de soi-même tout en nous questionnant : « alors ? qu’est-ce que vous en pensez ? ».